“Es ist unverständlich, warum das erlesene und hochkarätige Liedschaffen von Isaac Albéniz über hundert Jahre nahezu vergessen wurde. Adrianna González und Iñakí Encina Oyón ändern das unter wissenschaftlichem Zuspruch in einer passionierten Gesamteinspielung mit echter Begeisterung und kongenialer Sensibilität. Diese künstlerischen Voraussetzungen sind nötig, denn der intellektuelle Kosmopolit Albéniz drängt nicht nur auf feinste Nuancen in mehreren europäischen Sprachen. Von seinen Interpreten fordert er Intellekt, Bildung und tiefe Empathie. Albéniz klingt weniger kompakt als Puccini, kräftiger als Debussy, samten wie Fauré. Sein Weltschmerz ist weniger fassbar als der Mahlers. Der Pianist lässt kein Detail unbeachtet, Adriana González streichelt die Noten mit der weichen Melancholie ihres Timbres. Beide erfüllen die Kleinode des Spätromantikers mit hypnotischer Anmut. Eine Sternstunde.” CONCERTI

 

“El director y pianista vasco Iñaki Encina Oyón acompaña magistralmente la voz de la soprano guatemalteca, y se convierte en el partner perfecto para transmitir la belleza, riqueza estiliística y refinado acompañamiento de este Albéniz poco conocido. Mención especial también para la excelente toma de sonido de Claudio Becker-Foss y a cuidada edición de Audax Records. ” MELÓMANO

 

“Les mélodies d'Isaac Albéniz, oubliées, retrouvées ici par la grâce d'une magnifique soprano sont des merveilles.”  CLASSICA

 

“Le piano d’Iňaki Encina Oyón s’adapte à chaque coopération. Discret accompagnateur des Rimas de Bécquer, la tension qu’il apporte aux interrogations existentielles de De Donde vengo ? semble très schumanienne. Il restitue l’épaisseur polyphonique des cycles de la maturité tout en demeurant à l’écoute de sa partenaire. Dans le cycle le plus original, Deux morceaux de prose (Pierre Loti), l’art de l’enharmonie (franckiste), joint à l’expressivité sous l’oxymore chanté de vie et de mort (Crépuscule), sonnent avec une singularité bluffante.

En complicité, Adriana González est frémissante de vie pour chaque mélodie, apte à saisir l’expressivité sur le mot ou le vers en exergue, un procédé qu’Albéniz affectionne à l’instar des madrigalistes renaissants. Les qualités vocales de l’interprète sont bouleversantes dans la mesure où elles servent la poésie.” PREMIÈRE LOGE

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“L’investissement des deux interprètes est à souligner comme il le mérite. Adriana González possède une voix puissante de soprano, avec des aigus lumineux et des graves qui s’épanouissent. Elle maîtrise les nuances de ce récital en plusieurs langues en donnant aux mots la capacité expressive qu’ils appellent, ce qui n’est pas une évidence lorsque l’expression lyrique passe par plusieurs idiomes. Elle a un sens affirmé de la poésie et arrive à capter l’attention du mélomane tout au long d’un parcours qui entame un vrai dialogue avec son partenaire, le pianiste Iñaki Encina Oyón qui apporte à la cantatrice un accompagnement qui sait se révéler discret, dans une atmosphère chambriste bienvenue. On appréciera aussi grandement le fait de pouvoir bénéficier de la présence dans le livret du texte intégral des mélodies en langue originale, avec trois traductions à la clef. C’est une vraie marque de respect pour l’auditeur, qui peut ainsi goûter tous les aspects artistiques du projet. Cet album est une belle réussite, qui met en valeur une autre facette du créateur inspiré que fut Albéniz..” CRESCENDO